Le raisonnement entre en ligne de compte, mais aussi les passions de l’âme, l’affectivité, ce qui n’est pas mauvais en soi, sauf si l’affectivité est déréglée. L’appétit sensible ne doit pas être nié, mais il doit être rectifié et finalisé. La fin poursuivie doit être bonne pour que la vertu de prudence puisse exister. Voilà pourquoi le pécheur n’est pas prudent, il ne veut pas conformer sa vie à une finalité vertueuse. Il peut être habile, il peut singer la prudence, mais, s’il recherche son intérêt, la poursuite d’une finalité vicieuse, s’il emploie des moyens malhonnêtes ou indignes, il n’accomplit pas un acte vertueux et méritoire.
- La prudence en elle-même : politique, familiale, militaire
- Les péchés contre la vertu de prudence
- Le don du Conseil