Dans notre société contemporaine marquée par l’individualisme, la valorisation professionnelle, sociale et sentimentale repose beaucoup sur le mérite personnel. Face à l’échec dans un de ces domaines, le sentiment de solitude est d’autant plus grand. La question de s’aimer soi-même a alors toute sa pertinence. Entre trop et pas assez, la limite n’est pas facile à trouver…
L’amour de soi ne pousse-t-il pas au narcissisme, ne risque-t-il pas de nous éloigner de la Foi chrétienne ?
« Habiter avec soi-même n’est pas égoïste. C’est la première réconciliation qui permet toutes les autres réconciliations. » (Don Gramont, réhabilitateur de la vie monastique à l’Abbaye du Bec-Hellouin)