(7) Jésus serviteur
Au départ le service est quelque chose de beau mais il peut dégénérer en servitude quand le péché s’y mêle. Le Christ a racheté notre refus de servir Dieu nous libérant des relations de domination .
Au départ le service est quelque chose de beau mais il peut dégénérer en servitude quand le péché s’y mêle. Le Christ a racheté notre refus de servir Dieu nous libérant des relations de domination .
Au terme de ce parcours, nous avons choisi de parler du Christ Bon Pasteur car ce titre de pasteur appliqué à Jésus a l’avantage de récapituler en quelque sorte les autres titres de Jésus.
Jésus étant fils de Dieu et fils de l’homme : il est la personne la plus à même d’être le pasteur de nos âmes.
Le titre de « Messie » ou « Christ » manifeste le lien avec l’Ancien Testament et l’attente du peuple d’Israël. Jésus est le Messie attendu par le peuple d’Israël dans tout l’Ancien Testament. Il est le fils de David.
Durant la vie terrestre de Jésus et aussi après Pâques, nul ne songea à mettre en doute la réalité de l’humanité du Christ, c’est-à-dire le fait qu’il était vraiment un homme comme les autres. Ce que l’on contestait, ce n’était pas son humanité, mais bien sa divinité.
C’est l’affirmation qui distingue les chrétiens des autres religions, en particulier l’islam. Les chrétiens ne voient pas seulement en Jésus un modèle de vertu, un homme exceptionnel, un prophète puissant, un faiseur de miracles hors du commun, un homme de Dieu rempli au plus haut point de l’Esprit-Saint ou le Messie promis…
Ce nom de « Jésus » figure de la première ligne de l’évangile de Matthieu à la dernière ligne de l’Apocalypse. Il n’est pas seulement un nom parmi d’autres parce que c’est celui que Dieu a demandé à Marie (Lc 1, 31) puis à Joseph (Mt 1, 21) de donner à Jésus.
Qu’est-ce qu’un prophète dans la Bible ? Le prophète biblique est d’abord l’homme de la parole, une parole efficace parce que Dieu l’envoie et qu’il veille sur elle pour l’accomplir (Jr 1.12) ; c’est Dieu qui réalise la parole de son serviteur et qui mène à bien les projets de ses messagers (Is 44.26).
La baisse de l’intérêt pour les anges et de la vénération des anges dans la deuxième moitié du XXe siècle est due à différents facteurs : une forme de sécularisation qui veut nous affranchir de ces piétés, le matérialisme qui exclue tout ce qui est spirituel, et la rationalisme faussant l’interprétation de la Bible.