Il ne faut donc certainement pas lire « Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés » comme si c’était une chance de pleurer ! Ceux qui, aujourd’hui pleurent de douleur ou de chagrin ne peuvent pas considérer cela comme un bonheur ! La béatitude étant une invitation au bonheur, il ne peut en rien s’agir d’idéaliser la souffrance, qui en elle-même reste un mal, encore moins de la rechercher.
Ceci dit, il faut bien reconnaître que c’est souvent dans des moments difficiles que l’on fait l’expérience de Dieu, peut-être parce qu’à ces moments-là nous sommes plus réceptifs. Le pape François l’exprime avec une belle phrase :
Bien sûr, il y a des pleurs de joie mais nous savons bien qu’il ne s’agit pas de cela dans la troisième béatitude car il n’y aurait pas besoin d’être consolé !