Le pape François reprend ce thème dans sa lettre encyclique :
« Bien que les paroles de Jésus puissent nous sembler poétiques, elles vont toutefois vraiment à contre-courant de ce qui est habituel, de ce qui se fait dans la société ; et, bien que ce message de Jésus nous attire, en réalité le monde nous mène vers un autre style de vie. Les béatitudes ne sont nullement quelque chose de léger ou de superficiel, bien au contraire ; car nous ne pouvons les vivre que si l’Esprit Saint nous envahit avec toute sa puissance et nous libère de la faiblesse de l’égoïsme, du confort, de l’orgueil. » (Pape François, Gaudete et exsultate n° 65) »
Si les Béatitudes sont des promesses que Jésus nous fait, elles ont un aspect paradoxal : c’est le paradoxe de la sagesse de Dieu. Cela nous dépasse infiniment, mais nous allons tenter de le développer.
Dans cette première béatitude, Jésus nous parle de la pauvreté. Nous pouvons distinguer la pauvreté matérielle négative - la misère - de la pauvreté matérielle positive, celle qui libère et élève. Pour ce qui est de la pauvreté spirituelle, elle peut être négative - la pauvreté des riches - ou positive, qui nous rend attentifs à Dieu et à notre prochain…