En effet, par rapport aux indulgences et au sacrement de réconciliation, il peut y avoir deux questions :
- Est ce que tout n’est pas pardonné lorsqu’on va se confesser ? Pourquoi alors l’indulgence ? Qu’est-ce que cela ajoute ?
- D’un autre côté, certains trouvent que la confession est quelque chose d’un peu facile : je vais me confesser et tout est effacé comme si de rien n’était
Cependant, la doctrine des indulgences nous aide à affiner notre compréhension du sacrement de réconciliation. En effet, nous avons tendance à réduire le sacrement de la réconciliation à l’absolution qui nous remet les péchés. Il est vrai que c’est le cœur du sacrement. Mais le catéchisme de l’Église Catholique nous parle des trois actes du pénitent : contrition, confession, satisfaction.
« La Pénitence oblige le pécheur à accepter volontiers tous ses éléments : dans son cœur, la contrition ; dans sa bouche, la confession ; dans son comportement, une totale humilité ou une fructueuse satisfaction (Catech. R. 2, 5, 21 ; cf. Cc. Trente : DS 1673). » (CEC 1450)
Les indulgences sont en lien avec la « satisfaction », la pénitence.
Plan de l’enseignement
Introduction
- Origine et historique des indulgences
- La réparation : l’indulgence sert à remettre la peine liée au péché
- Indulgence : pour redonner espérance – en s’appuyant sur la communion des saints
- La purification
- Quel est le sens de la pénitence que le prêtre donne à la fin de la confession ?
- Les 4 conditions à remplir pour recevoir l’indulgence