(1) Les vertus, introduction.
À ceux qui accuseraient les chrétiens d’avoir inventé quelque chose de rabat-joie avec la vertu, on peut rappeler que le concept de vertu n’est pas une invention chrétienne !
À ceux qui accuseraient les chrétiens d’avoir inventé quelque chose de rabat-joie avec la vertu, on peut rappeler que le concept de vertu n’est pas une invention chrétienne !
Dans ce monde ou la vitesse et la réactivité sont des valeurs fortes, on confond souvent la prudence avec la pusillanimité ou la méfiance. La prudence, ce serait préférer ne rien faire plutôt que de prendre des risques, sorte d’immobilisme.
La justice est la vertu qui, naturellement, instinctivement, nous tient le plus à cœur.
Le sentiment d’injustice peut engendrer beaucoup de colères. Nous sommes enclins à dénoncer les injustices qui nous touchent.
Il est plus juste de nommer « force d’âme » la vertu de force afin de ne pas la confondre avec la force en général. Cette force d’âme est nécessaire pour toutes les autres vertus et en particulier dans le combat spirituel.
Le CEC a élargi la tempérance aux bien matériels. Nous parlerons moins de cette tempérance par rapport à l’usage des biens. Elle consiste trouver le juste milieu entre dépense superflue et dépense raisonnable, à ne pas agir par “caprice”, comme la conséquence d’une réaction non réfléchie.
Les vertus théologales concernent notre relation avec Dieu et adaptent les facultés de l’homme à la participation de la nature divine. Elles disposent les chrétiens à vivre en relation avec la Sainte Trinité.
L’humilité est une vertu chère à Jésus. Sans humilité, notre relation avec Dieu et avec les autres est difficile, et il est difficile de progresser spirituellement.
« L’humilité et la douceur, voilà donc les deux vertus qui sont pour ainsi dire les deux bases de la vie du divin Maître. » (Père Lamy, Ecrits Spirituels pp 120-123 ; cf. Mt 11, 29)
Les vertus de cordialité et de bienveillance sont des « petites » vertus qui sont importantes dans les relations humaines car elles mettent de l’huile dans les rouages. Caractéristiques d’une culture marquée par l’Évangile, elles sont comme des servantes de la vertu reine de la charité.