Il a beaucoup exercé l’accompagnement spirituel pendant tout son ministère. C’est surtout par sa correspondance que nous connaissons cette part importante de son ministère.
Depuis son ordination en 1593, il rencontrait beaucoup de personnes, de toutes conditions, y compris celles de sa propre famille. Sa propre mère le considérait comme son directeur. Sur son lit de mort, elle dira en parlant de lui : « C’est mon fils et mon père celui-ci » (XIV 262).
Pendant la mission du Chablais, le prévôt de Sales devint le père spirituel d’un grand nombre de convertis, qui trouvèrent en lui la lumière et la force nécessaires pour faire leur entrée dans l’Église catholique.
Cet enseignement sera divisé en quatre parties :
- d’abord sur l’accompagnement spirituel en tant que tel : quelle est sa finalité ? En quoi consiste-t-il ?
- la deuxième partie sera consacrée aux dispositions requises chez l’accompagnateur
- la troisième partie aux dispositions requises chez l’accompagné
- une quatrième partie sera consacrée à la relation d’accompagnement.
Étudiant chez les Jésuites à Paris, il eut très probablement un père spirituel dont nous ignorons le nom. À Padoue son directeur fut le jésuite Antonio Possevino, dont il se félicitera plus tard d’avoir été l’un de ses « enfants spirituels » (XI 104). Lors de son difficile passage à l’état clérical, c’est Amé Bouvard, un prêtre ami de sa famille, qui fut son confident et son soutien et qui le prépara aux ordinations. Au début de son épiscopat, il confia le soin de sa vie spirituelle au père Fourier, recteur des jésuites de Chambéry, « grand, docte et dévot religieux » (XIII 8), avec qui il entretint « des rapports de très particulière amitié » et qui l’« assista grandement de ses conseils et de ses avis » (XIII 109). Pendant plusieurs années, il se confessa régulièrement au pénitencier de sa cathédrale, Philippe de Quoex, qu’il appelait « monsieur mon très cher confrère et mon parfait ami » (XV 168). Enfin en 1608, c’est à Michel Favre, un jeune prêtre à peine ordonné, qu’il confiera les secrets de sa conscience.
Il l’a également beaucoup exercé pendant tout son ministère. C’est surtout par sa correspondance que nous connaissons cette part importante de son ministère. Depuis son ordination en 1593, il rencontrait beaucoup de personnes, de toutes conditions, y compris celles de sa propre famille. Sa propre mère le considérait comme son directeur. Sur son lit de mort, elle dira en parlant de lui : « C’est mon fils et mon père celui-ci » (XIV 262).
Pendant la mission du Chablais, le prévôt de Sales devint le père spirituel d’un grand nombre de convertis, qui trouvèrent en lui la lumière et la force nécessaires pour faire leur entrée dans l’Église catholique.
Le séjour qu’il fit à Paris en 1602 eut une influence profonde sur le développement de ses dons de directeur d’âmes. Ce séjour lui permit d’entrer en contact avec l’élite spirituelle qui se réunissait chez Mme Acarie, une femme exceptionnelle, à la fois mystique et maîtresse de maison. Devenu son confesseur, il observait ses extases et l’écoutait sans poser de questions. Il dira plus tard :
« Oh ! Quelle faute je commis quand je ne profitai pas assez de sa très sainte conversation ! Car elle m’eût librement découvert toute son âme ; mais le très grand respect que je lui portais faisait que je n’osais pas m’enquérir de la moindre chose. »
Grâce au « cercle Acarie », il eut des contacts spirituels avec de très nombreux spirituels comme le jeune Pierre de Bérulle, qui marquera profondément l’école française de spiritualité au XVIIe siècle.