Les jeunes qui nous visitent nous posent souvent la question de la routine dans notre vie religieuse. On aimerait pouvoir leur répondre que l’on s’ennuie, que nous sommes enfin entrés dans le « vacare Deo ». Contingences et nécessités nous occupent encore assez. Chesterton disait de l’aventure qu’elle est un dérangement « justement » considéré : n’en doutez pas, toute vie religieuse est une aventure !
Chaque jour, pour nous redimensionner en communauté sur l’Unique Essentiel, nous célébrons fidèlement la Liturgie chantée à la chapelle et l’oraison qui suit. L’Eucharistie, source et sommet de notre vie et de celle de tous ceux à qui nous pouvons transmettre ce trésor de la vie en Dieu par la prière ou l’apostolat, est célébrée chaque soir.
Quelques pépites glanées dans le courant d’une eau appelée à devenir – par grâce de Dieu, - vin des noces, comme les cloches de Dominique qui égrènent nos journées en nous rappelant à l’opus Dei.
Avec les beaux jours reviennent pèlerins et touristes mais on ne saurait préjuger de rien : parfois par un temps calamiteux, survient un quidam et son sandwich qui intéresse crûment Todah, notre chien.