« Il ne s’agit pas d’un message nouveau, mais on peut le considérer comme un don d’illumination particulière, qui nous aide à revivre plus intensément l’Évangile de Pâques, pour l’offrir comme un rayon de lumière aux hommes et aux femmes de notre temps. » (JP II, homélie pour la canonisation de Sr Faustine, 30 avril 2000)
Le Pape Jean-Paul II a institué le dimanche après Pâques comme Dimanche de la Miséricorde, le 30 avril 2000 lors de la canonisation de Sœur Faustine, en réponse à la demande du Seigneur à sainte Faustine :
« Je désire que la fête de la Miséricorde soit un recours et un refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde. » (Petit Journal § 699)
Il a aussi consacré le monde à la Miséricorde le 17 août 2002, lors de la dédicace du Sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie.
Seigneur, à tes yeux je suis une merveille.
Tu m’as donné grâces sur grâces, sans que je te remercie vraiment et c’est encore par pure grâce que je suis sauvé de la Mort éternelle par Ta sainte Croix ! …
À pleine voix, je crie vers toi, car j’ai été profondément blessé ; je déverse en ton Cœur toute l’amertume que je ressens ! Je reconnais que tu aimes cette personne autant que moi, car « tu as livré ta Vie pour nous ! »
Elle m’a offensé par ses actes et ses paroles…
Seigneur, fais-moi la grâce de ne pas me comparer à cette personne, ni de me croire meilleur. Fais croître en moi l’humilité et la douceur. Donne-moi de te louer en toute chose, sachant que tu sauras tirer un bien de ce mal.
Donne-moi la force d’accepter de perdre ma réputation ou bien quelque autre bien pour te les offrir.
Donne-moi le courage de faire le premier pas de la réconciliation et d’accepter de tout mon cœur d’avoir été blessé et de pardonner.
Seigneur, mets en mon cœur Ton Amour, afin que je puisse comme Toi dire : « Père pardonne lui car elle ne sait pas ce qu’elle fait »
Enfin Seigneur, prends mon cœur et pardonne toi-même avec mon cœur, car tu connais ma faiblesse, mais tu sais que j’ai décidé de pardonner comme tu as dit de le faire. Je te demande de bénir cette personne et de la combler de tes grâces de miséricorde, de paix, de joie, d’amour. Libère-la de tout mal et guéris ses blessures.
Amen.
Plan de l’enseignement :
Introduction :
- Le Dimanche de la Miséricorde : depuis quand cette solennité existe-t-elle ?
- Pourquoi le dimanche après Pâques ?
- Qu’est-ce que la miséricorde ?
- La miséricorde, pas une grâce à bon marché
Importance du pardon et de la miséricorde
Rêver de la miséricorde
L’image – pas très bucolique – de la grève des éboueurs
Pas seulement pour l’avenir
Miséricordieux, car déjà bénéficiaires de la miséricorde de Dieu
Accueillir la miséricorde
Cohérence entre la miséricorde reçue et la miséricorde offerte
La joie d’exercer la miséricorde, d’imiter Dieu !
Trois facettes de la miséricorde : œuvres de miséricorde, culture de la miséricorde, pardon
Progresser dans les œuvres de miséricorde
- Être saisi de pitié
- S’approcher
- Faire son possible
Progresser dans une culture de la miséricorde
- Avoir une conscience plus vive de nos imperfections et limites
- arrêter de juger et de condamner
- ne pas dire du mal… mais dialoguer et pratiquer la correction fraternelle (une œuvre de miséricorde !)
Progresser dans le pardon
- Stopper la vengeance
- Travailler sur la mémoire
- se tourner vers l’avenir
Conclusion