Tous appelés à la sainteté

Enseignements de Père Éric pour un week-end familles

Sur le thème de la sainteté du couple et de la famille, Père Eric nous invite et nous encourage sur le chemin de la sainteté. Cet enseignement a été donné pour la fête de la Toussaint, au cœur d’un week-end familles.

Père Éric
Père Éric

Voici ce que nous pouvons lire dans le Catéchisme de l’Église Catholique dans l’article sur « La sainteté chrétienne » :

§ 2013 - L’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur rang et leur état « (LG 40). Tous sont appelés à la sainteté : » Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. " (Mt 5, 48)

§ 2015 - Le chemin de la perfection passe par la croix. Il n’y a pas de sainteté sans renoncement et sans combat spirituel (cf. 2 Tm 4). Le progrès spirituel implique l’ascèse et la mortification qui conduisent graduellement à vivre dans la paix et la joie des béatitudes."

Le Père Éric nous propose de réfléchir sur cette sainteté à laquelle nous sommes tous appelés.
Les deux premières parties de l’enseignement sont à écouter, la troisième partie étant à lire.

Qu’est-ce que la sainteté ?

Ce que n’est pas la sainteté

  • Sainteté ? perfection
  • Sainteté ? ne pas faire de péchés
  • Sainteté ? pro de l’ascèse et la pénitence
  • Sainteté ? héroïsme
  • Saint ? faiseur de miracles

Ce qu’est la sainteté

  • La sainteté se fonde sur le baptême
  • Être saint, c’est ressembler au Christ
  • Le cœur de la sainteté : la charité

La part de Dieu et la part de l’homme

  • La part de Dieu : la grâce
  • La part de l’homme : les vertus

La sainteté dans le mariage, la famille, la vie professionnelle

La sainteté est un appel adressé à tous

Sainteté du mariage

  • Des couples béatifiés en tant que couples
  • La grâce du sacrement de mariage
  • La vocation à l’amour
  • Mission particulière au seuil du 3e millénaire

Sainteté dans la vie temporelle

Spécificité du laïcat

Le danger de la confusion des genres.

En conclusion :

Toutes leurs activités, leurs prières et leurs entreprises apostoliques, leur vie conjugale et familiale, leurs labeurs quotidiens, leurs détentes d’esprit et de corps, s’ils sont vécus dans l’Esprit de Dieu, et même les épreuves de la vie, pourvu qu’elles soient patiemment supportées, tout cela devient "offrandes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ" (1P 2,5) ; et dans la célébration eucharistique ces offrandes rejoignent l’oblation du Corps du Seigneur pour être offertes en toute piété au Père. C’est ainsi que les laïcs consacrent à Dieu le monde lui-même, rendant partout à Dieu dans la sainteté de leur vie un culte d’adoration. » (LG 34)

Les moyens pour progresser vers la sainteté (à lire)

Appelés à la sainteté
  • Entrer dans la course
  • Les moyens de sainteté

La prière et la vie intérieure

  • La prière comme climat
  • La prière, lieu où s’expérimente le primat de la grâce
  • La prière, lieu de foi et de confiance en Dieu
  • La prière, lieu de contemplation

La Parole de Dieu

  • La Parole de Dieu, lieu de connaissance de Dieu
  • La Parole de Dieu, lieu de connaissance de la volonté de Dieu
  • La formation

Les sacrements

  • L’Eucharistie
  • Le sacrement de réconciliation
  • Le sacrement de mariage

Traduire nos convictions dans des actes

Le support des choses difficiles

L’apostolat

La communauté


Les moyens pour progresser vers la sainteté

Entrer dans la course

Bienheureux Louis et Zélie Martin

Pour être saint, il faut le vouloir. On ne peut pas attendre de « sentir » les choses pour les faire. Il est extrêmement important de bien voir la place de la volonté par rapport aux sentiments. On ne devient pas saint à son insu.
Louis et Zélie Martin en sont un bon exemple. Voici ce que déclarait le cardinal RICARD à l’occasion de l’élévation de l’église Notre Dame d’Alençon en basilique le 6 décembre 2009 :

« La sainteté fait partie de leur projet de vie. Un jour, Zélie Martin écrira à ses filles Marie et Pauline : « Je veux devenir une sainte, ce ne sera pas facile il y a bien à bûcher et le bois est dur comme une pierre. Il eût mieux valu m’y prendre plus tôt, pendant que c’était moins difficile, mais enfin « mieux vaut tard que jamais. »" Louis et Zélie ont compris que la sainteté n’était pas autre chose que la vie chrétienne prise au sérieux, que l’expérience croyante qu’on laisse se déployer dans toute son existence. Le secret de leur vie chrétienne a tenu en trois mots : « Dieu premier servi ». Ils sont pour nous aujourd’hui un appel : la recherche et la découverte de l’amour du Seigneur sont-elles vraiment la boussole de notre vie ? » (Card. Ricard 6 décembre 2009)

Mais cette motivation pour la sainteté implique quelques ingrédients. En effet, si la sainteté ne nous apparaît pas comme quelque chose de désirable, si nous la voyons comme quelque chose de trop abstrait, ou encore si nous ne sommes pas convaincus qu’elle est possible, nous risquons de ne pas beaucoup nous « décarcasser ». Nous ne prendrons même pas la route de la sainteté. C’est comme pour prendre le départ d’une course (saint Paul prend cette image), il faut un minimum de motivation.
L’exemple des saints nous est un encouragement.

« Puissions-nous être soutenus et orientés, dans cet esprit missionnaire confiant, entreprenant et créatif, par l’exemple lumineux de nombreux témoins de la foi que le Jubilé nous a fait évoquer ! (…) Nous étions peut-être trop habitués à penser aux martyrs d’une manière un peu lointaine, comme s’il s’agissait d’une catégorie du passé, liée surtout aux premiers siècles de l’ère chrétienne. La mémoire jubilaire nous a ouvert un spectacle surprenant, nous montrant que notre temps est particulièrement riche de témoins qui, d’une manière ou d’une autre, ont su vivre l’Évangile dans des situations d’hostilité et de persécution, souvent jusqu’à donner le témoignage suprême du sang. » (JP II Novo millenio ineunte n° 41)

Comme le parcours est long (cela s’apparente plus au marathon qu’au 100 m !), on a besoin de faire le point au cours de la course pour voir le chemin parcouru et le chemin qui reste à faire. Quelque part, les temps liturgiques comme le carême sont une occasion qui nous est offerte chaque année. Mais il y a aussi les retraites, récollections, …

Les moyens de sainteté

« Qui veut la fin veut les moyens. » Le Concile Vatican II ne s’est pas contenté de présenter la sainteté comme une chose à laquelle tous les chrétiens sont appelés. Il a aussi énuméré au n° 42 de Lumen Gentium des « voies et moyens de la sainteté ».

« Pour que la charité, comme un bon grain, croisse dans l’âme et fructifie, chaque fidèle doit s’ouvrir volontiers à la parole de Dieu et, avec l’aide de sa grâce, mettre en œuvre sa volonté, participer fréquemment aux sacrements, surtout à l’Eucharistie, et aux actions liturgiques, s’appliquer avec persévérance à la prière, à l’abnégation de soi-même, au service actif de ses frères et à l’exercice de toutes les vertus. La charité en effet, étant le lien de la perfection et de la plénitude de la loi (cf. Col 3,14 Rm 13,10), dirige tous les moyens de sanctification, leur donne leur âme et les conduit à leur fin. » (LG 42)

Nous pouvons aussi relire avec fruit quelques numéros de l’encyclique que le pape Jean Paul II a écrite pour ouvrir le 3e millénaire : Novo Millenio Ineunte (n° 30ss). Il y présentait la sainteté comme une urgence de la pastorale.
En voici quelques éléments.

La prière et la vie intérieure

a) La prière comme climat

« Pour cette pédagogie de la sainteté, il faut un christianisme qui se distingue avant tout dans l’art de la prière. (…) Il est nécessaire d’apprendre à prier, recevant pour ainsi dire toujours de nouveau cet art des lèvres mêmes du divin Maître, comme les premiers disciples : « Seigneur, apprends-nous à prier ! » (Lc 11,1). Dans la prière se développe ce dialogue avec le Christ qui fait de nous ses intimes : « Demeurez en moi, comme moi en vous » (Jn 15,4). Cette réciprocité est la substance même, l’âme, de la vie chrétienne. » (JP II Novo millenio ineunte n° 32)
Toussaint - Fra Angelico

On peut mettre la prière à la fois en premier et après les autres. Elle est le climat où les autres choses peuvent se développer. En un sens la Parole de Dieu précède la prière : dans notre religion révélée, c’est Dieu qui se fait connaître le premier. En même temps la Parole de Dieu qui n’est pas accueillie dans un climat de prière ne porte pas beaucoup de fruit. Il en va de même pour les sacrements : nous avons besoin de la grâce objective des sacrements mais ils ne portent pas de fruit en nous sans un espace de prière (on ne peut digérer si on n’a pas mangé avant ; mais on n’assimile pas ce que l’on a mangé si on ne prend pas le temps de la digestion). La contemplation est un lieu où nous pouvons assimiler la grâce reçue dans les sacrements.

b) La prière, lieu où s’expérimente le primat de la grâce

« Il y a une tentation qui depuis toujours tend un piège à tout chemin spirituel et à l’action pastorale elle-même : celle de penser que les résultats dépendent de notre capacité de faire et de programmer. Certes, Dieu nous demande une réelle collaboration à sa grâce, et il nous invite donc à investir toutes nos ressources d’intelligence et d’action dans notre service de la cause du Royaume. Mais prenons garde d’oublier que « sans le Christ nous ne pouvons rien faire. » (cf. Jn 15,5). » (JP II Novo millenio ineunte n° 38)

Le fondateur de l’Opus Dei mettait en première place une intense vie intérieure, sans laquelle tout apostolat sonnerait creux :

« Si tu perds le sens surnaturel de ta vie, ta charité sera philanthropie ; ta pureté, décence ; ta mortification, stupidité ; ta discipline, fouet ; et toutes tes œuvres seront stériles. » (Josemaría Escrivá, Chemin, Éd. Le Laurier, Paris 2000, n° 280)

c) La prière, lieu de foi et de confiance en Dieu

La prière

Pour saint Jean, la première chose à faire, c’est de croire. C’est le premier « travail ». (Jn 6, 28 : « que nous faut-il faire pour travailler à l’œuvre de Dieu ? Il faut croire… »). Ainsi nous permettons à Dieu de nous communiquer sa sainteté (comme par contagion).
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus avait compris qu’elle ne devait pas s’appuyer sur ses forces pour progresser dans la sainteté, mais mettre toute sa confiance dans l’action de Dieu en elle. Elle avouait :

« J’espère en celui qui est la vertu, la sainteté même, c’est Lui seul qui, se contentant de mes faibles efforts, m’élèvera jusqu’à Lui et, me couvrant de ses mérites infinis, me fera sainte. » (Ms A 32, 19)

Le Père Kolbe avait tout à fait conscience de son indigence spirituelle et s’interrogeait :

« Quelquefois on se demande en soi-même : comment faire pour devenir un saint puisque je suis faible ? »

Fondant sa confiance dans le Seigneur et dans l’intercession puissante de la Vierge, il répondait :

« Plus nous sommes faibles, mieux cela vaut puisque l’Immaculée est "l’incarnation" de la Miséricorde divine. S’il se trouve une âme pour qui il n’y a plus d’espoir et que l’on se demande ce qui va lui arriver : elle l’élève vers la sainteté alors que cette âme n’y pense même pas. Même si nous sommes très faibles, nous devons tendre à la sainteté… » (24/11/1938) (P. M. Kolbe, Entretiens spirituels inédits)

d) La prière, lieu de contemplation
Chapelet comme moyen de sanctification : faire siens les sentiments du Christ.

La Parole de Dieu

« Il n’y a pas de doute que ce primat de la sainteté et de la prière n’est concevable qu’à partir d’une écoute renouvelée de la parole de Dieu. (…) Il est nécessaire, en particulier, que l’écoute de la Parole devienne une rencontre vitale, selon l’antique et toujours actuelle tradition de la lectio divina permettant de puiser dans le texte biblique la parole vivante qui interpelle, qui oriente, qui façonne l’existence. » (JP II Novo millenio ineunte n° 39)

a) La Parole de Dieu, lieu de connaissance de Dieu

La Parole


Saint Josemaría parlait d’identification sans cesse renouvelée avec le Jésus de l’Écriture :

« Quand on aime quelqu’un, on désire connaître tous les détails de sa vie et de son caractère, de façon à s’identifier à lui. C’est pourquoi nous devons méditer la vie de Jésus, depuis sa naissance dans une crèche, jusqu’à sa mort et à sa résurrection. Dans les premières années de mon travail sacerdotal, j’avais l’habitude d’offrir des exemplaires de l’Évangile ou de livres racontant la vie de Jésus. Car il nous faut bien la connaître, l’avoir tout entière dans notre tête et dans notre cœur, afin qu’à tout moment, sans qu’il soit besoin d’aucun livre, en fermant les yeux, nous puissions la voir comme dans un film ; afin qu’en toute circonstance les paroles et les actes du Seigneur nous reviennent en mémoire. » (Josemaría Escrivá, Homélie Le Christ présent chez les chrétiens, in Quand le Christ passe, o.c., n° 107)

Entrer dans les scènes de l’Évangile « afin qu’en toute circonstance les paroles et les actes du Seigneur nous reviennent en mémoire », suggère le bienheureux Josemaría. «  Repartir du Christ  » nous demandait Jean-Paul II dans la troisième partie de la Lettre qu’il nous a adressée au terme du grand Jubilé de l’an 2000.

b) La Parole de Dieu, lieu de connaissance de la volonté de Dieu
Le salut n’est pas d’abord une affaire de connaissance ; notre religion n’est pas une gnose (style new age). Cependant l’intelligence a sa part. Il est assez éclairant que certaines personnes n’ont pas reçu l’Esprit Saint tant que saint Paul ne leur en a pas parlé.

« Paul arriva à Éphèse. Il y trouva quelques disciples et leur dit : "Avez-vous reçu l’Esprit Saint quand vous avez embrassé la foi ?" Ils lui répondirent : "Mais nous n’avons même pas entendu dire qu’il y a un Esprit Saint." Et lui : "Quel baptême avez-vous donc reçu ?" - "Le baptême de Jean", répondirent-ils. Paul dit alors : "Jean a baptisé d’un baptême de repentance, en disant au peuple de croire en celui qui viendrait après lui, c’est-à-dire en Jésus." A ces mots, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus ; et quand Paul leur eut imposé les mains, l’Esprit Saint vint sur eux, et ils se mirent à parler en langues et à prophétiser. » (Ac 19, 1-6)

c) La formation
La foi est à nourrir dans la formation. Cela se fait par la direction spirituelle, les cours de formation chrétienne, la lecture d’un livre de spiritualité, d’un texte du Saint-Père…

Les sacrements

Les sacrements

Les sacrements sont les sources mêmes de la grâce. Nous pouvons établir une sorte de parallèle entre la vie humaine et la vie divine en nous. Il y a le sacrement de la naissance (baptême), celui de la croissance (confirmation et Eucharistie), celui de la guérison (Pénitence et onction des malades) et les deux sacrements de l’état de vie (ordre et mariage). Le sacrement fondamental est le baptême.

a) L’Eucharistie
L’Eucharistie nous donne l’Auteur de la grâce. « Devenez ce que vous recevez », dit un beau chant : c’est par le Christ que l’on s’assimile au Christ.

« Il faut donner une importance particulière à l’Eucharistie dominicale et au dimanche lui-même, entendu comme un jour particulier de la foi, jour du Seigneur ressuscité et du don de l’Esprit, vraie Pâque hebdomadaire. » (JP II Novo millenio ineunte n° 35)

b) Le sacrement de réconciliation
La confession fréquente est un autre moyen privilégié.

« La confession des fautes quotidiennes (péchés véniels) est vivement recommandée par l’Église. En effet, (elle) nous aide à former notre conscience, à lutter contre nos penchants mauvais, à nous laisser guérir par le Christ, à progresser dans la vie de l’Esprit. » (CEC 1458)

« Par l’exhortation post-synodale Reconciliatio et pænitentia, j’invitais alors à réaliser tous les efforts possibles pour faire face à la crise du « sens du péché » que l’on constate dans la culture contemporaine, mais plus encore j’invitais à faire redécouvrir le Christ comme mysterium pietatis, celui en qui Dieu nous montre son cœur compatissant et nous réconcilie pleinement avec lui. C’est ce visage du Christ qu’il faut faire redécouvrir aussi à travers le sacrement de la Pénitence, qui est pour un chrétien la voie ordinaire pour obtenir le pardon et la rémission des péchés graves commis après le baptême. » (JP II Novo millenio ineunte n° 37)

Il n’est pas forcément mauvais d’avoir un sentiment de culpabilité !

c) Le sacrement de mariage
Le sacrement du mariage. Son fruit essentiel est de lutter contre l’égoïsme. Croire à la grâce du mariage.
Il est important de croire aux moyens de grâce que Dieu nous offre et de ne pas recourir seulement aux techniques humaines.
Expérience d’une jeune femme : son souci était de ne pas faire souffrir son entourage par ses sautes d’humeur. Pour cela, elle voulait voir son psy et avoir quelques médicaments. Finalement, elle est restée à un office en l’honneur de la Vierge Marie. Au cours de cet office, quelque chose s’est dénoué en elle.
Les sacrements nous communiquent la grâce mais ils appellent notre coopération. Il faut « assimiler  » cette grâce, ce qui se fait par la prière. Sinon, ils peuvent être des sacrements « liés ».

Traduire nos convictions dans des actes

« La charité couvre une multitude de péchés. »

Faire le bien : On reconnaît l’arbre à ses fruits.
La sainteté doit se traduire dans nos actes. Saint Jacques insiste beaucoup sur la nécessité de ne pas réduire sa propre foi à une simple déclaration verbale ou abstraite, mais à l’exprimer concrètement par des œuvres de bien. La foi doit se réaliser dans la vie, surtout dans l’amour du prochain et particulièrement dans l’amour pour les pauvres. Saint Jacques parle des œuvres comme du fruit normal de la foi :

« C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits », dit le Seigneur (Mt 7, 17)

Le support des choses difficiles

A Jésus

L’acceptation des choses difficiles est un vrai chemin de sanctification.
Je ne sais si vous connaissez la belle prière que le prêtre peut dire après l’absolution lors du sacrement de réconciliation :

« Que la passion de Jésus Christ, notre Seigneur, l’intercession de la Vierge Marie et de tous les saints, tout ce que vous ferez de bien et supporterez de pénible, contribue au pardon de vos péchés, augmente en vous la grâce, et vous conduise à la vie éternelle. Amen. »

L’apostolat

« La foi se renforce en la donnant. » (Jean-Paul II)

L’apostolat, l’évangélisation, est à la fois conséquence et moyen de sainteté. Celui qui s’efforce d’être saint sera apôtre par surabondance de sa vie intérieure. L’apostolat est aussi un stimulant pour mieux vivre notre vie chrétienne.

« À maintes reprises, j’ai répété ces dernières années l’appel à la nouvelle évangélisation. Je le reprends maintenant, surtout pour montrer qu’il faut raviver en nous l’élan des origines, en nous laissant pénétrer de l’ardeur de la prédication apostolique qui a suivi la Pentecôte. Nous devons faire revivre en nous le sentiment enflammé de Paul qui s’exclamait : « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! » (1 Co 9,16). (…)
La proposition du Christ doit être faite à tous avec confiance. On s’adressera aux adultes, aux familles, aux jeunes, aux enfants, sans jamais cacher les exigences les plus radicales du message évangélique, mais en allant au-devant des exigences de chacun en ce qui concerne la sensibilité et le langage, selon l’exemple de Paul qui affirmait : « Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns. » (1 Co 9,22). » (JP II Novo millenio ineunte n° 40)

La communauté

Tous saints !

“Un couple seul”, “Une famille isolée” sont en danger de mort. Il existe des formes variées d’accompagnement spirituel. Un couple peut trouver un vrai soutien dans le témoignage d’autres couples plus âgés, de la même paroisse ou communauté, du même mouvement spirituel.