Les activités de patronage trouvent un bel écho, profitant d’installations qui honorent bien la célèbre devise « ici on joue, ici on prie ! ». Le nombre des jeunes s’est étoffé, atteignant un seuil limite pour Fr. Charles et Fr. Raphaël qui doivent s’improviser animateurs, arbitres, bricoleurs, catéchistes, et parfois (peut-être pas assez) préfets de discipline !
En période scolaire, les mercredis et samedis après-midi voient débouler une vingtaine de jeunes. Les vacances, nous sommes sur le pont tous les après-midis, à l’exception du dimanche.
La formule reste inchangée : jeux, répartition des charges, goûter, catéchèse et prière (ou messe le mercredi).
Nous sommes aidés ponctuellement par des bonnes volontés proches de notre communauté, étudiants, parents pour qui l’on trouve aisément une place entre animation et vigilance de tous les instants.
De belles possibilités de sorties, ballades, espaces verts s’offrent à nous, même si nous regrettons qu’elles ne se situent pas dans l’enceinte même de l’ODJ. Notre fidèle ânesse, Rosie, continue à faire le bonheur des jeunes, à susciter l’engouement du voisinage. Pour un âne, elle s’adapte plutôt bien à la vie mondaine, perdant un peu de sa rusticité (elle peine dans les côtes et les ronds-points) et faisant la fine bouche sur son menu et ses fréquentations. C’est cela de quitter l’esprit village pour « monter » à la ville.
L’aide aux devoirs occupe également nos fins d’après-midi en période scolaire. Des bénévoles nous aident à répondre notamment aux besoins d’alphabétisation des jeunes irakiens que nous accompagnons. C’est un secteur que nous souhaiterions d’avantage développer tant les besoins dans ce domaine sont importants.
Notre vie de prière attire, comme il se doit, avec notamment les messes dominicales qui rassemblent plusieurs familles se retrouvant dans notre liturgie joyeuse (animation musicale par des jeunes) et la proposition d’une homélie adaptée pour les enfants. Notre intégration dans le quartier se poursuit, en témoignent les fêtes familiales dans notre grande salle qui « créent l’événement ».
Nous accueillons depuis septembre 4 jeunes : 3 étudiants et un réfugié irakien. Contactés par les étudiants avant l’été, nous avons décidé de répondre à cette demande en réhabilitant 4 chambres laissées inoccupées dans un étage. Les premiers mois de cohabitation sont prometteurs et nous ont permis d’intégrer nos résidents dans la vie de prière, d’apostolat et fraternelle de la maison.
Nous participons également cette année à une école de prière qui accueille dans une paroisse voisine une centaine d’enfants les trois premiers jours des vacances scolaires. Nous nous intégrons dans une formule bien pensée qui alterne moments de prières intenses et jeux
C’est une joie de collaborer pour l’occasion avec des laïcs et les sœurs de la communauté Notre Dame des Neiges de Sélestat.