Un accueil chaleureux
Lorsque nous arrivons ce samedi à 14h30, le hall de l’abbaye est rempli de familles fraichement débarquées de région parisienne, de Lille et des environs ou, pour une minorité, de Picardie. Une bonne odeur de goûter flotte dans l’air et les frères, tout sourire, accueillent chacun (« qui n’a pas son badge ? »).
Rapidement, chaque frère en charge d’une tranche d’âge entraine les enfants vers une après-midi de bricolages ou de jeux. La gentillesse et la bonne humeur de tous les jeunes animateurs auront vite raison des pleurs de quelques-uns.
« Heureux soyez-vous… »
Les parents, eux, sont invités à suivre un remarquable enseignement sur les Béatitudes, texte trop souvent mal compris et qui pourtant nous parle du bonheur d’avoir Dieu à nos côtés, présent dans toutes les circonstances de notre vie. Un temps de prière par petits groupes autour du texte du dimanche, la transfiguration, nous permet ensuite de nous « poser » sous le regard de Dieu.
L’enchaînement vêpres, repas (en silence donc sans les enfants !) et couchage des petits est suivi d’une veillée. Le groupe des 9-13 ans vit un temps festif et priant à la fois autour du thème de l’arbre de vie (qu’ils ont décoré de très jolis fruits) tandis que les parents louent, adorent et se confessent à l’oratoire.
Le jour du Seigneur
Le dimanche matin, les plus courageux (et moins frileux) assistent à l’office des laudes dans la grande chapelle. Les autres assistent seulement au petit déjeuner en famille ! A 10h, les enfants ont une messe pour eux dans l’abbaye (au chaud, les veinards) pendant que les parents suivent la messe « des grands » à la chapelle. Ils en ressortent doublement sanctifiés (mais si, offrir au Seigneur, ses pieds gelés a de la valeur !) et prêt à suivre un autre enseignement. Après le déjeuner et le chapelet (ou la vaisselle pour certains) un temps en couple permet de dialoguer à l’aide de pistes bien concrètes telles que : « Suggérons à notre conjoint de nous aider à voir les points où nous avons besoin de progresser » ! Heureusement, il est précisé ensuite : « Bien sûr, il ne s’agit pas de profiter de la vulnérabilité de l’autre pour l’accuser ». Franchement, qui en aurait eu l’idée ?
A la fin des vêpres suivies avec les enfants, chaque famille est bénie et repart avec un livret pour l’aider à vivre la prière du soir jusqu’à Pâques. Les enfants, très fiers, remportent leurs fruits, leurs lumignons et beaucoup de joie.
Merci aux frères pour la qualité de leur accueil et de leur enseignement. Merci à tous ceux qui se sont occupés de nos enfants, tant sur le plan matériel que spirituel.
Que vive mon âme à te louer".