« A » comme l’Amour du Père, « A » comme Alliance, celle qui me lie au Père avec les SJM, voilà peut-être comment je pourrais résumer, ce qu’est pour moi l’engagement en oblature, que j’ai prononcé le 3 octobre dernier en Alsace.
Un « oui » prononcé librement pour vivre chaque jour l’aventure de ma vie comme un cadeau …"
Une magnifique « Aventure » de la foi en Jésus-Christ que j’ai choisie
Ce qui me lie aux SJM et à la spiritualité du Père Lamy ?
Je dirais que le « Qui » c’est avant tout Jésus…
J’ai longtemps cherché à comprendre ce qui pouvait me lier à Lui, je l’ai trouvé dans une vie guidée par Lui et avec l’aide de Marie, une sorte de chemin pentu, dessiné par la foi, sur lequel j’étais accompagnée par d’autres …SJM et autres serviteurs.
Je marche avec confiance…sans vouloir tout comprendre, simplement en Lui ouvrant mon cœur de baptisée.
Élevée dans une famille chrétienne, c’est peut-être ma grand-mère maternelle qui est le chainon premier de cet engagement lorsque,enfant, je l’ai suivie à un pèlerinage à Notre-Dame des Bois près de Violot en H-Marne, de là où le Père Lamy est originaire.
De ce moment je n’ai à ce jour que le souvenir ému de mon enfance.
Ce n’est que des années après, en 2006, lors des « Routes de Vézelay », que j’ai rencontré l’un des SJM, le Père Maximilien-Marie aujourd’hui à la « Casa Padre-Lamy » en Argentine. Il m’avait alors invité à venir en Alsace, invitation qu’à l’époque je n’ai pas honorée, probablement trop préoccupée par ma vie professionnelle. En effet dans cette vie, je suis enseignante dans le supérieur auprès de jeunes d’une vingtaine d’années, auxquels j’apporte un enseignement sur les réalités de la vie économique et les lois du marché, rien de bien spirituel …
En 2008, lorsque les SJM sont venus sur ma paroisse Franc-Comtoise, pour prêcher une Mission, j’ai vraiment été attirée par une envie de vivre autrement ma foi et, cette fois, je n’ai pas décliné l’invitation des frères de venir en Alsace pour voir les cigognes… et vivre un petit temps de retraite chez eux, afin de goûter à la solitude intérieure …mais bien accompagnée.
J’ai été par la suite accueillie au sein du groupe des oblats par le P Hubert-Marie, pendant une année comme « regardante » avant d’être invitée en mars 2010 à faire ma demande d’engagement en oblature, auprès du supérieur général de la Congrégation des SJM.
Aidée par l’accompagnement spirituel d’un père de la communauté, un temps de retraite, mais aussi plusieurs semaines passées cet été sur le chemin de « St Jacques de Compostelle », seule mais avec le Bien-Aimé, Marie … et portée par mes anges gardiens et une paroisse, je me suis préparée à ce grand jour, celui de mon engagement en oblature.
C’est ce 3 octobre dernier en l’Abbatiale d’Ottmarsheim, en présence des frères de la communauté, du prêtre de ma paroisse et des amis de la famille du Père Lamy, que je suis entrée, au-cours de la messe dominicale, dans cette magnifique « Aventure » de la foi en Jésus-Christ, que je choisissais.
Évidemment, me direz-vous, l’aventure avec Jésus a commencé avec mon baptême, certes ! Mais là c’est mon engagement, ma confiance renouvelée, de l’engagement pris avant par mes parents. C’est ce jour là aussi que « consacrée à la Bienheureuse Trinité par les mains de Marie » - phrase extraite de la prière d’engagement - a pris tout son sens pour moi, pour faire œuvre en ma vie.
Ce que cet engagement m’apporte ?
J’ose répondre sans orgueil : « RIEN et TOUT ». Je m’explique sur le « RIEN », en effet on ne perçoit rien de visible, à l’œil nu, mon apparence extérieure reste la même. Pour le « TOUT », je dirais qu’avec les yeux du cœur, mon apparence intérieure à changé ou change. Je me sens portée dans ce cœur à cœur avec Jésus par toute une Communauté, celle des SJM, une famille celle du P. Lamy.
Ce que j’apporte à la Communauté ?
Là encore j’ose dire : « Rien et Tout », ce n’est pas ce qui se voit qui a de l’importance aux yeux de Dieu, c’est ce qu’on vit ! Je comprends peu à peu qu’Il n’exige rien de moi, mais qu’Il s’engage avec moi. Alors ce que j’apporte à la Communauté, il faudrait leur demander… et c’est surement bien peu comparé à ce qu’elle m’apporte !
Catherine