Loin de la plaine, dans une montagne sauvage et une nature aride, en 1869 est apparu un prêtre, visitant ses ouailles à dos de mule, retroussant les manches de sa soutane pour tracer les chemins à coup de pioche, inventer des systèmes d’irrigation, et ayant un seul désir : qu’ils connaissent le Christ.
Son sacerdoce le conduit à proposer les sacrements même s’il faut faire une journée de mule et traverser les torrents en furie ! Une audace qui le pousse jusqu’à inviter d’humbles montagnards aux exercices spirituels de Saint Ignace.
Ainsi il se lance dans la construction de chapelles et d’une maison de retraite d’une capacité de 500 personnes, pour accompagner leur conversion et les préparer au Ciel. Il se risque à aller à la rencontre les pires brigands pour leur offrir un chemin de conversion. Jusqu’au jour où le préfet de police se voit dans l’obligation de fermer le tribunal local, pour faute de clients !
Les Scouts (12-18 ans) et les Routiers (18-20 ans), ont pris le chemin des crêtes pour se diriger ensuite vers la vallée, accueillis chaque soir par les familles de bergers. Tous avaient pour objectif de se retrouver le dernier jour pour marcher en pèlerinage jusqu’au sanctuaire dans la vallée, où ils ont été accueillis par le curé local, émerveillé et surpris par ce camp-pèlerinage peu ordinaire.
Les scouts sont revenus avec des paysages plein les yeux. Père Samuel n’a pas été du voyage, ayant dû retourner quelques jours en France pour l’enterrement de son père.
Il y a eu de l’eau dans le gaz entre Frère Philippe et Frère Gustavo ! Notre Frère Gustavo est responsable de notre troupeau de moutons. Toutes les écoles que nous recevons pendant la semaine ont droit à la démonstration et à la catéchèse de notre bon pasteur. Mais le bélier a pris la mauvaise habitude de venir nous taper dans le postérieur quand nous avons le dos tourné. La difficulté est qu’il le fait avec de plus en plus d’entrain.
Un matin alors que Frère Philippe rentre dans la chapelle, l’animal vient le surprendre.
Agacé, notre frère lui montre qui est le chef, et lui inflige une bonne correction. Humilié, il semble que l’animal le regarde en lui disant « je te pardonne mais je ne t’oublie pas. » Si bien qu’après la messe, notre frère, encore sous l’effet la grâce, ne voit pas arriver notre animal qui avait ruminé sa vengeance. Résultat des courses, une très forte douleur aux genoux pour Frère Philippe et une litanie de surnoms contre la pauvre bête !
Frère Gustavo vole au secours de notre frère et condamne son protégé.
La décision est prise : le mâle de notre troupeau ira se rafraîchir les idées, et le meilleur endroit est le congélateur pour un futur festin en communauté.
Oh ! Qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble !
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