Et aujourd’hui ?
Pour guider les croyants, Dieu appelle, encore aujourd’hui, certains hommes, chrétiens comme les autres au départ. Ceux-ci font le libre choix de vouer leur vie à ce que le Seigneur soit reconnu et aimé.
Combien Notre Seigneur aime les prêtres ! Je disais une fois la messe devant plusieurs prêtres. Il les regardait : c’étaient ses prêtres. Il avait les larmes aux yeux." Père Lamy
Par la force du sacrement, le prêtre, et lui seul :
- rend le Christ présent dans l’Eucharistie
- pardonne les péchés au nom de Dieu
- réconforte ceux qui sont atteints dans leur corps par le sacrement des malades
- est pasteur des fidèles.
Il a également pour mission de :
- baptiser
- enseigner les fidèles
- accompagner tant de personnes en les aidant à faire la vérité en elles.
Pourquoi uniquement des hommes ?
Le Christ établit le prêtre dans une relation particulière avec lui et le renvoie à ses frères comme son ambassadeur, un autre lui-même (un homme donc !).
Quel est le sens du célibat consacré ?
Comme tout chrétien, le prêtre doit vivre la chasteté, l’obéissance à l’Eglise et le détachement des biens matériels.
Il s’engage également à vivre le célibat. Celui-ci est le signe, exigeant et dérangeant, que l’amour du Père peut combler toute vie humaine. Le prêtre donne sa vie, comme le Christ, pour l’amour de tous les hommes auprès de qui il veut être disponible, entièrement. Dans une société qui doute de la possibilité de maîtriser sa sexualité et de rester fidèle, le célibat du prêtre est le signe d’une grande liberté intérieure.
Face au manque de prêtres en occident, que pouvons-nous faire ?
- Etre persuadés que nous avons besoin de prêtres !
- Prier sans cesse et avec foi pour que des jeunes répondent à l’appel !
- Ne pas avoir peur de susciter des vocations, surtout dans nos familles : le fils des voisins n’est pas forcément plus appelé que le nôtre.
- Eduquer nos enfants à la générosité et à la maîtrise d’eux-mêmes
- Aimer nos prêtres comme ils sont, c’est à dire des hommes pas forcément parfaits, le leur manifester (en les invitant de temps en temps par exemple) avec discrétion et tact.
Laissons au Curé d’Ars, saint patron de tous les curés de l’univers, le dernier mot :
Oh ! Que le prêtre est quelque chose de grand ! S’il se comprenait, il mourrait… Dieu lui obéit : il dit deux mots et Notre Seigneur descend du Ciel."