On peut distinguer trois principaux groupes d’objets liturgiques :
- les vases sacrés
- les linges
- les ornements.
Les vases sacrés
- La patène : c’est une sorte de petit plateau, de forme ronde, sur lequel le prêtre pose la grande hostie, depuis le début de la messe jusqu’à la consécration.
Après la communion, lorsque le prêtre a consommé l’hostie, la patène est soigneusement essuyée au dessus du calice pour le cas où des petites parties d’hostie consacrée y seraient restées. Elle est ensuite enlevée de l’autel et posée sur la crédence (petit meuble sur le côté de l’autel).
- Le calice : coupe recevant le vin qui deviendra le Précieux Sang à la Communion. Il est soigneusement essuyé avec le purificatoire (voir « les linges »).
- Le ciboire : vient du latin « cibus » qui veut dire « nourriture ». C’est une coupe qui contient les petites hosties consacrées pour les fidèles. Les hosties qui restent après la communion constituent la réserve eucharistique. Le ciboire est alors remis par le prêtre dans le *tabernacle.
- Les burettes : petits flacons contenant le vin pour le calice et l’eau. Cette eau sert à « laver » les mains du prêtre avant la consécration (ce rite s’appelle le lavabo). Quelques gouttes sont également mélangées au vin.
Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l’Alliance, puissions-nous être unis à la divinité de Celui qui a pris notre humanité". Offertoire
Les linges
- La nappe d’autel
- Le corporal : linge carré plié en neuf sur lequel on pose le calice et la patène au moment de l’offertoire. Dans l’ancien rite, on posait l’hostie directement sur le corporal.
Le prêtre fait toujours attention en manipulant le corporal car d’infimes parties de l’hostie consacrée pourraient s’y trouver.
De même, lorque l’on doit laver le corporal, on commence par le purifier dans deux eaux différentes que l’on verse ensuite dans la terre.
- La pale est un carré de toile cartonnée qui peut couvrir le calice pendant le messe et éviter ainsi que des impuretés tombent dans le vin qui deviendra le sang du Christ
- Le purificatoire : sert à essuyer le calice après la communion. On le lave de la même façon que le corporal.
- Le manuterge : linge avec lequel le prêtre s’essuie les mains après le lavabo.
Les ornements
- L’aube : vient du latin « alba » qui veut dire blanc. Elle est revêtue par le prêtre pour signifier les dispositions de pureté recquises pour célébrer.
Les servants d’autel la portent également.
- L’étole : symbole du pouvoir qu’a le prêtre d’administrer les sacrements. Sa couleur varie en fonction des événements liturgiques.
Le vert pour le temps ordinaire ;
le rouge pour le Vendredi Saint, les fêtes des martyrs et la Pentecôte ;
le blanc à Noël, à Pâques, pour les fêtes de la Vierge-Marie et les fêtes des saints obligatoires ;
le violet pendant l’Avent, le Carême et pour les funérailles ;
le doré pour les solennités et grandes fêtes ;
le rose pour les dimanches de Laetare (quatrième dimanche du Carême) et Gaudete (troisième dimanche de l’Avent).
L’étole est portée seule pour administrer les sacrements en dehors de la messe.
- La chasuble : du latin « clausula » = petite maison.
Elle symbolise la charité qui doit habiter le prêtre et devrait être portée à chaque messe par le célébrant, par dessus l’aube et l’étole.
A tous ces objets liturgiques, nous pouvons ajouter :
Les livres
- Le missel d’autel contenant toutes les prières de la messe.
- Les lectionnaires contenant les lectures (du dimanche, de semaine, pour les circonstances particulières).
- Le rituel pour les mariages, baptêmes…
Les cierges
- Les cierges d’autel (au minimum deux) qui symbolisent la vie, la lumière du Christ ressuscité.
- Le cierge pascal symbolisant le Christ ressuscité et qui, à ce titre, est allumé uniquement durant le temps pascal et pour les obsèques.
L’encensoir et l’ostensoir
- L’encensoir sert à faire brûler l’encens qui monte vers Dieu, comme notre prière. Il est accompagné de la navette, petit récipient contenant les grains d’encens.
- L’ostensoir ou « monstrance » est utilisé pour montrer, exposer le Corps du Christ lors de l’Adoration.
* Le Tabernacle , dans l’Ancien Testament, était une tente portative qui abritait l’Arche de l’Alliance. Il était considéré comme la demeure de Dieu parmi son peuple.
Ce mot a été repris par l’Église pour désigner la petite armoire dans laquelle on place la « réserve eucharistique », c’est-à-dire, les hosties consacrées, destinées à être portées aux malades, ou proposées à l’adoration des fidèles dans une liturgie du Saint Sacrement.
Une lampe signale aux fidèles la présence de la réserve eucharistique au tabernacle, et les invite au respect et à la prière : Jésus Christ est présent.