Plusieurs événements ont scandé la vie de l’abbaye : Le 19 juin, ce fut l’engagement définitif de Samuel, notre oblat ; grande fête !
Le 8 septembre, fête plus intime : nous avons eu la prise d’habit et entrée au noviciat de Frère Emmanuel-Marie. Il vit désormais à la petite maison appelée « Notre Dame de la Consolation » pour un an, avec son père maître, Père Maximilien-Marie. Celui-là a débuté cette année une formation Talenthéo à Paris.
Enfin, le 11 septembre (ça ne s’invente pas), Père Bernard a fêté son jubilé de cinquante années de profession religieuse.
La retraite mariale de la mi-août a précédé la journée du 15 août, toujours bien concourue avec les gens du voyage. Le 4 septembre, notre évêque Mgr Benoit-Gonnin est venu bénir notre chapelle restaurée au cours de la messe mais il n’a pu ni consacrer l’autel car il est amovible, ni bénir l’orgue car le remontage tarde.
Quant aux nombreuses intentions de messe qui sont demandées, Père Pierre-Dominique coordonne et répond aux demandeurs.
Ce n’est pas une sinécure ! Un mot agreste : Cirus est mort. Vive Toda (« Merci" en Hébreux). Ses facéties distraient les frères pendant la récitation du chapelet qui demeure malgré tout un temps fort apostolique de la maison et un souvenir marquant pour les hôtes. Ce chapelet auquel Frère Gérard, malgré ses infimités croissantes, demeure fidèle à nous accompagner et à le diffuser. Nous avons décidé de solliciter davantage Jean-Edouard Lamy et prions désormais la Neuvaine à une seule intention – pour la guérison d’Untel – afin qu’il nous fasse savoir s’il convient d’introduire sa cause.
Notre fondateur serait content : nous croulons sous les pommes du verger, la cave en est remplie, les congélateurs aussi. Les gens sont gentils et nous offrent aussi leurs pommes. Heureusement, Frère Jean-Pierre peut prendre une bouffée d’air à Paris lorsqu’il part évangéliser.
Dominique quant à lui, reste fidèle à l’entretien des massifs et à la prière du groupe « Pape François » le mardi soir à Compiègne.
Le 18 octobre, a eu lieu la cérémonie de la pose de la première pierre de l’aile en rénovation en présence du sous-préfet. Les activités de la maison-mère ont subi peu de changements notables dans les murs comme hors les murs d’enceinte, à l’exception de Frère Christophe-Marie qui a été nommé aumônier d’hôpital et de la maison de retraite Fournier-Sarlovèze de Compiègne en septembre. C’est un apostolat prenant car il assume plusieurs après-midi par semaine.
Il y a aussi Père Christian qui, outre l’accompagnement spirituel, s’implique dans les parcours Alpha à Ham ainsi que pour les aînés du Cléo.
Père Guy continue son ministère quasi curial à Carlepont. Nos propres groupes d’apostolat ou des groupes de paroisses, écoles et hôtes individuels se succèdent, accueillis par Frère Jean-Paul, notre frère hôtelier : retraites de discernement, de fiancés, de couples, pour les familles, formations et pauses spirituelles, découverte des abeilles, accompagnement personnel, confessions etc. Les week-end sont souvent remplis.
Père Pierre-Marie a commencé une nouvelle formation en programmation neurolinguistique qui l’aidera dans ses nombreux accompagnements de couples.
Notre supérieur général et prieur Père Éric est allé visiter la Casa Padre Lamy à la mi-novembre.
L’abbaye se veut une oasis - non point de refuge mais du désert. À l’initiative des Familles du Père Lamy dont s’occupe Père Éric, nous allons relancer la session des familles pendant les vacances d’été qui avait été délaissée faute de forces vives ; elle se tiendra à Ourscamp.
Notre famille spirituelle se compose en outre du patronage filles et garçons du Cléo, tenu énergiquement par Père Maximilien-Marie et Samuel ainsi que les sœurs de Noyon. Certains d’entre eux sont fidèles à servir notre messe dominicale. C’est aussi le cas du groupe des Oblats séculiers, avec Père Stéphane-Marie et Frère Jean-Gabriel qui s’amenuise, tandis qu’en chacun de ses membres se renouvelle l’homme intérieur (2 Co 4,16).
Il en est ainsi de notre Frère Philippe arrivé l’année dernière après trente ans d’Amérique latine.
La vie spirituelle comme l’Histoire Sainte est une invitation à entrer dans le temps long, à la différence de celui de l’homme contemporain devenu un homo expresus. On peut découvrir l’océan de deux façons : en surf ou en scaphandre !…
Père Maximilien-Marie
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