Un départ aux aurores permet d’arriver juste à l’heure pour la célébration une fois pris ses quartiers à l’hôtellerie. La messe porte l’empreinte de Sepi, dans le choix des chants et des lectures. Une chorale expérimentée, sous la conduite de notre ami Olivier Bardot, interprète des pièces du Renouveau. C’est la figure du bon larron, que Sepi a visitée sous toutes ses coutures dans son travail biblique universitaire à Fribourg, que l’Évangile met à l’honneur. L’image souvenir de ce premier saint entrant au Ciel comme par effraction est distribuée à la sortie de la chapelle ; elle prêche d’elle-même un message cher au cœur de Sepi.
Un large panel d’invités, depuis le Père abbé d’Hauterive accompagné d’un oblat, manifestant le lien d’amitié profond qui nous unit à cette communauté, des prêtres de la région ayant côtoyé Sepi dans ses années de séminaire, des amis médecins et sa famille venue nombreuse, constituent une assemblée bigarrée comme la communauté sait en offrir.
Le verre de l’amitié a lieu dans le parc de l’abbaye sous ses plus beaux atours grâce à une fenêtre de soleil entre deux averses et des températures printanières. C’est l’occasion pour le nouveau profès de recevoir congratulations et actions de grâces. La salle des fêtes de Bailly accueille le buffet sous la houlette de Frère Emmanuel-Marie qui a veillé au grain.
Quelques 200 invités participent à la soirée qui alterne agapes et discours. Elle s’ouvre par un hommage à feu Marie-Pierre, la maman de cœur de Sepi qui a tellement compté dans l’éclosion de sa vocation et grande amie de l’abbaye. Une intervention remarquée du papa, empreinte de fierté et d’émotion, complète le tableau et c’est le cœur en fête que les Alsaciens repartent pour Mulhouse, riches et heureux de ces moments partagés autour de Sepi.
Frère Raphaël
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