Nous avons rencontré certains jeunes (comme Dorian, 9 ans) à l’école de prière qui se tenait à l’Eglise du Sacré Coeur de Mulhouse, en début de semaine. D’autres, comme Mia (7 ans) et Noah (8 ans) sont des fidèles du patronage d’Ottmarsheim, d’autres comme Gentian (10 ans) et Gentiana (7 ans) sont kosovars et habitent à deux pas de chez nous.
Les plus fidèles sont les enfants de Mathieu et de Marielav : Rose (9 ans) et Richard (6 ans) sont là tous les jours et leur maman est notre meilleur soutien ! C’est elle qui a organisé chaque jour un temps de bricolage dont la fabrication de la fameuse Piñata* et des lampions personnalisés pour notre procession de la Toussaint.

Au programme : des jeux de groupes, des jeux d’adresses au parc municipal du Tivoli (à 100m de chez nous), des répétitions de saynètes pour notre veillée, des temps de catéchèses et de prières autour du mystère de la Toussaint et de bons goûters (le chemin du cœur passant par le gosier !).

Le jour « T » comme Toussaint, nous avons passé notre après midi à préparer la fête, à finir les dessins pour le concours de dessin de saints qui eu lieu le soir, à mettre des lumignons sur toutes les marches et rebords de la mission, à essayer pour les uns des aubes de servants de messe et pour d’autres des aubes de servants de la liturgie, à répéter la célébration de la messe et les saynètes de la vie de Saint Martin, de Mère Teresa, de Saint Maximilien Kolbe et de Sainte Jeanne d’Arc.

Le soir venu nous avons vécu une très belle célébration grâce à l’animation de Mathieu (le papa de Rose et de Richard) à la guitare, de Pierre au au djembé, ainsi qu’aux chants du groupe Réjouis toi.
Heureusement le « ciel » était avec nous et nous avons pu illuminer la nuit de notre quartier par nos lampions. Pour l’occasion, quelques familles du quartier se sont jointes à nous.

Après nous être réjouis ensemble avec les saynètes qui furent jouées sur la scène de notre théâtre - donnant aux enfants l’impression d’être des vedettes, nous avons conclu notre veillée par un jeu très amusant et un peu dangereux surtout sur à fin : le jeux de la Piñata.
Il s’agit d’un énorme soleil en papier mâché suspendu au plafond, se levant et se baissant au moyen d’une corde, dans lequel nous avions mis des friandises, des médailles et autres bricoles pour les jeunes : chaque enfant, du plus âgé au plus jeune, devait tenter de casser la Piñata, les yeux bandés et armé d’un bâton…
Lorsque celle-ci fut à terre, ce fut la ruée vers les bonbons !
Et voilà le résultat d’une semaine d’évangélisation !