Les évènements de Damas
Nous sommes en Syrie, à Damas, en 1982. De manière inexplicable, une petite icône de la Vierge se met à exsuder de l’huile. Puis le même phénomène se produit pour plusieurs reproductions de cette icône et même chez plusieurs personnes en prière, dont une jeune femme : Myrna Nazzour.
À partir de novembre 1983, celle-ci voit la Vierge Marie au cours d’extases durant lesquelles elle est comme absente au monde extérieur. La Vierge la charge de transmettre des messages d’unité, toujours en arabe.
Le Christ lui apparaît également et, lors de ces apparitions, de l’huile coule des yeux de Myrna.
Enfin, à partir de 1983, celle-ci reçoit les stygmates de la Passion (plaies aux mains, aux pieds, sur le front et le côté gauche) à plusieurs reprises, toujours lors de la Semaine Sainte, mais uniquement lorsque la Résurrection est célébrée le même jour par les catholiques et les orthodoxes.
En effet les messages du Christ et de sa Mère, à la fois sobres et denses, concernent principalement l’unité de l’Église d’Orient et d’Occident.
Les messages du Christ et de sa Mère, à la fois sobres et denses, concernent principalement l’unité de l’Église d’Orient et d’Occident, avec une insistance particulière sur le Mystère pascal qui doit être célébré partout à la même date.
Cette volonté d’unité rayonne même en dehors des Églises chrétiennes puisque de nombreux musulmans viennent prier dans la petite maison de Myrna.
« Je vous fais une demande, un mot que vous graverez dans votre mémoire, que vous répéterez toujours :
“Dieu me sauve, Jésus m’éclaire, le Saint-Esprit est ma vie,
c’est pourquoi je ne crains rien.” »
Message de la Vierge Marie le 19 décembre 1982
Qui est Myrna ?
Myrna al-Akhras, de son nom de jeune fille - Myrna est un diminutif de Marie - est
une jeune femme Syrienne, née en 1964, catholique de Rite Melkite, mariée en mai 1982 à Nicolas Nazzour, grec-orthodoxe. Ils ont deux enfants, Myriam (17 ans) et Jean Emmanuel (15 ans), nés après le commencement des événements.
Myrna vit dans une maison arabe tout ordinaire, très modeste, qui ne paie pas de mine… Pourtant, Soufanieh, le petit quartier de Damas, très modeste lui aussi (150 m2, pas plus) se trouve à 200m à vol d’oiseau de la chapelle où, traditionnellement, on rapporte que saint Ananie a rendu la vue à saint Paul et l’a baptisé (Act. 9, 17-19).
À Soufanieh, tout est vécu dans la gratuité et les pèlerins sont accueillis gratuitement jour et nuit dans la maison même de la famille de Myrna, ce qui ne doit pas être simple à vivre pour cette famille et qu’on n’imagine pas supportable pendant 20 ans dans le cas d’une supercherie !
La symbolique de l’huile et les messages
Six examens scientifiques ont été menés sur l’huile exsudée par l’icône et par le corps de Myrna : deux en Syrie, deux en Allemagne, un à Paris en France, un à Rome en Italie. Les résultats sont identiques : C’est de l’huile d’olive pure à 100%.
Ce degré de pureté ne se retrouve pas dans l’huile qui existe dans le commerce, car elle ne tache pas et elle s’évapore très vite…
Cette huile a permis de nombreuses guérisons, physiques, mais surtout spirituelles, intérieures.
« Dans l’Ancien testament, on parle beaucoup de l’huile. Pour nous, dans le Nouveau Testament, c’est le symbole du baptême, symbole de lumière, symbole de paix, symbole de vie.
Moi, je dis qu’à Soufanieh, l’huile, c’est pour la guérison de l’Église ; car l’Église aujourd’hui est malade, blessée ; pour que cette blessure guérisse, il faut une onction d’huile de la part du Seigneur, pour que Ses enfants se retrouvent les uns les autres dans l’unité, et c’est ainsi que se construit la richesse de l’Église dans l’union de ses enfants.
Si le Seigneur intervient, c’est pour nous provoquer à nous réunir autour de lui, pour sauver, entre autre, la jeunesse qui s’effiloche complètement. »
Réponse de Myrna sur le pourquoi de l’huile.