Saint François de Sales et Saint Bernard

Les deux grands maîtres spirituels des frères SJM

Le père Lamy, notre fondateur, nous a donné comme maître spirituel, saint François de Sales (1567-1622).
S’il est un nom que l’on retrouve à plusieurs reprises dans les écrits du père Lamy, c’est celui de saint Bernard.
Il y avait découvert des intuitions spirituelles qu’il portait lui-même et qu’il voyait chez ce grand saint davantage développées.
Découvrons


SAINT FRANÇOIS DE SALES

Les deux chefs d’œuvre de ce saint « L’introduction à la vie dévote » et « Traité de l’Amour de Dieu » ainsi que « les Vrays entretiens » et sa correspondance sont une mine inépuisable quant à l’amour de Dieu, la charité à l’égard du prochain et la prudence dans la direction spirituelle.

Sa correspondance et la plupart de ses écrits manifestent le souci qu’il a eu constamment de faire naître et grandir l’amour de Dieu dans le cœur des fidèles, quelle que soit leur situation sociale ou ecclésiale. Tous sont appelés à faire l’expérience d’une vie spirituelle authentique.

  • S’abandonner à la volonté de Dieu
    Pour vivre la perfection de l’amour, nul besoin de pratiquer des exploits ascétiques : il suffit de s’abandonner à la volonté de Dieu telle qu’elle nous est communiquée par l’Écriture Sainte, l’enseignement de l’Église et les inspirations du Saint-Esprit.
    Croire en Dieu, l’aimer plus que tout et accomplir sa volonté, tout cela ne fait qu’un dans la vie du chrétien.

Ce primat de l’amour se traduit par une grande humilité à l’égard de Dieu. Il se manifeste aussi par la douceur envers le prochain et la patience envers soi. Il faut attendre tout de Dieu, y compris et surtout la perfection.

Saint François de Sales nous aide à vivre en authentique fils du père Lamy, tout donné à la gloire de Dieu et au bien des âmes.


Saint Bernard de Clairvaux

SAINT BERNARD

On retrouve chez Saint Bernard ce qui tient à cœur au Père Lamy :

  • Amour de la simplicité :
    Bernard voulait revenir à l’essentiel de la règle de Benoît sans se laisser disperser par tout ce qui pouvait flatter la sensibilité et l’égarer loin de Dieu.
    Notre père Lamy s’en fait l’écho notamment par son insistance sur la vertu de silence, gage de vie intérieure. Cette intériorité est la compagne inséparable de l’humilité et le père Lamy y invite, ainsi que saint Bernard, notamment en pressant ses frères de ne pas abandonner le travail manuel.
  • Unanimité des cœurs :
    Bernard, abbé de Clairvaux, marque son attachement pour la vie communautaire.
    Le père Lamy, lui aussi insistera avec force sur cette unanimité communautaire, pourfendant toute velléité de « volonté propre », fléau des communautés.
  • Amour de la Vierge Marie :
    les cœurs de Bernard et du père Lamy vibrent dans l’éternité et à l’unisson pour cette mère de miséricorde qui peut tout réparer, même ce qui semble irrécupérable.
  • Respect de la personne :
    ni le curé de la Courneuve, ni l’abbé de Clairvaux ne veulent brusquer la personne dans sa marche vers Dieu. Ils partiront des aspirations de son cœur, sans vouloir lui imposer de l’extérieur quelque comportement.

Mais c’est bien sûr par dessus tout l’attachement radical à Jésus Sauveur, dans son humanité et sa passion, qui font du père Lamy et de saint Bernard des âmes si énergiques, absolument brûlées de la charité divine, qui ne leur laissa aucun repos.