Lumières d’un pèlerin de la famille spirituelle des Serviteurs de Jésus et de Marie
Du 29 mai au 1er juin 2014, j’ai participé à la retraite au Couvent des Sœurs Adoratrices du Sacré Cœur à Saint-Loup-sur-Aujon puis au pèlerinage à Notre Dame des Bois marquant le centenaire du rayonnement de ce lieu particulièrement cher au cœur du Père Jean- Édouard Lamy.
À la demande du Frère Charles de Jésus, voici quelques lumières sur ce temps fort partagé en famille spirituelle, en Jésus et Marie.
C’est la deuxième fois que je participe au pèlerinage de Notre Dame des Bois en tant que jeune membre de la famille spirituelle des SJM (que j’ai connue en 2012).
2014 prenait un caractère différent de la précédente année puisqu’elle marquait le centenaire d’existence du pèlerinage, par le fait que le Père Lamy ait répondu à la demande de la Vierge Marie et de son fils Jésus : qu’un lieu de pureté, de prière et de silence puisse rayonner dans un cadre verdoyant de la terre d’origine de l’Abbé, comme une louange aux merveilles du Créateur…
Comme prélude au pèlerinage 2014, j’ai eu la possibilité de participer à la retraite chez les Sœurs Adoratrices du Sacré-Cœur au Couvent de Saint-Loup-sur-Aujon.
Ces quatre jours intenses commencèrent d’abord par un voyage ; pour commencer, il me faillait passer de l’Alsace à la Haute Marne, soit 230 km de parcours : pour toute rencontre, il faut se mettre en chemin, qui plus est pour trouver Dieu !
J’étais le conducteur de deux personnes de notre famille spirituelle et ce voyage fut pour nous une occasion de mieux nous connaître et de partager notre Foi.
Ensuite, la retraite au Couvent de Saint-Loup-sur-Aujon m’a permis d’approcher le quotidien de la vie religieuse dans l’adoration. Le cadre paisible était propice au recueillement et au silence (exercice difficile pour la personne expressive que je suis).
Mais, comme le dit Mère Teresa, « c’est dans le silence que Dieu parle ». Effectivement, ce fut le cas, par la Paix intérieure que j’ai pu trouver durant cette retraite ponctuée d’enseignements donnés par des Serviteurs de Jésus et de Marie.
Un enseignement m’a touché en particulier : celui du Père Laurent-Marie sur le thème du « oui » de Marie pour porter Jésus le Fils de Dieu.
Ce n’était pas un « oui » qui l’engageait uniquement Elle, mais un « oui » qui l’engageait Elle avec son prochain par le mystère de la croix.
Dans ma faible mesure d’homme au début de son cheminement spirituel, ce « oui » est déjà apparent dans le contact avec Dieu qui m’engage personnellement, tout en touchant mon entourage. En effet, dire « oui » en choisissant le Chemin, la Vérité et la Vie c’est s’appliquer à se garder de s’abîmer et d’abîmer l’autre d’une manière ou d’une autre. Ce « oui » nous ouvre aussi à l’autre pour le soutenir dans la fragilité : recevoir et donner pour… recevoir sans le vouloir…car le véritable amour - comme par exemple entre des parents et leur enfant ou dans un couple - n’a pas de prix…
Marie nous a montré le chemin, et cela était rayonnant lors de la procession mariale de Grosse-Sauve à Notre Dame des Bois, le soir du samedi 31 mai après un barbecue convivial sur le lieu de départ.
Notre douce Maman nous a ouvert le chemin en tête de la procession, sa statue portée par ses enfants. C’est l’image qui m’a le plus marqué lors de ce pèlerinage de Notre Dame des Bois.
Pour décrire l’ambiance de ce lieu il n’y a pas de mots assez forts ; il faut la vivre personnellement car c’est le propre du contact avec Dieu.
Les femmes et les hommes ont l’habitude d’analyser ce qui les entoure ; en ce qui me concerne c’est très souvent le cas. Mais ce que l’on peut vivre avec Dieu ne peut être analysé : cela dépasse nos facultés humaines et il faut donc demeurer humble.
Cette difficulté d’être humble est récompensée au-delà de toute attente par la JOIE et la PAIX qui porte du fruit.
Enfin, à propos de JOIE et de PAIX portant du fruit, ces dernières éclataient dans les chants de Fabien Silvestre, une voix prometteuse, dont la présence fut très appréciée sur le lieu du pèlerinage le dimanche 1er juin, avant de prendre le chemin du retour.
Que notre témoignage soit toujours un chant joyeux !