Au moment de la naissance de Jésus, visiblement, Elle accueille les événements comme ils viennent. Elle ne subit pas les choses mais essaie de les comprendre. À deux reprises, après la naissance de Jésus et après avoir retrouvé Jésus dans le Temple, Saint Luc nous dit :
« Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. » (Lc 2, 19)
« Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. » (Lc 2, 51)
Dans l’épisode où Joseph et Marie retrouvent l’enfant Jésus au temple, alors qu’Il a douze ans, Elle ne comprend pas d’emblée l’attitude de Jésus :
« Mon enfant pourquoi avoir agi ainsi ? » (Lc 2, 48)
À Cana, Elle invite les serviteurs à accomplir ce que Jésus dira :
« Faites tout ce qu’Il vous dira. » (Jn 2, 5)
Dans la réflexion de Jésus pendant Sa vie publique, les Pères de l’Église voient un éloge de sa mère :
« Jésus lui répondit : ‘Qui est ma mère, et qui sont mes frères ?’ Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : ‘Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère.’ » (Mt 12)
De même en Saint Luc :
« Comme Jésus disait cela, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : ‘Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri !’ Alors Jésus lui déclara : ‘Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent !’ » (Lc 11)
Au pied de la Croix, Elle accueille encore la volonté de Jésus :
« Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : ‘Femme, voici ton fils.’ Puis il dit au disciple : ‘Voici ta mère.’ Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19)
Marie laisse disposer d’Elle-même. Elle est toute ouverte ; Elle discerne et répond en s’abandonnant et en restant fidèle à la parole donnée.
Une hymne de la fête de l’Immaculée Conception dit :