Auvergnat de Paris (il a vécu dans la région parisienne mais sa famille est originaire de la Lozère), frère Philippe a une sœur et trois frères.
Frère Philippe a d’abord été technicien en mécanique d’usinage. Il consacrait une bonne partie de ses temps libres à la musique. Il s’est ensuite occupé de son père devenu veuf avant de faire la connaissance de la communauté d’Ourscamp grâce à son père spirituel. Ce n’est pas l’ambiance du lieu qui l’a attiré mais la vie fraternelle.
En 1987, à l’âge de 46 ans, frère Philippe a dit oui à l’appel que le Seigneur lui adressait depuis longtemps.
Il a accompli son noviciat avec Père Pierre-Marie et Père Christian. C’est également la période où eurent lieu les premières missions paroissiales de la Congrégation. Frère Philippe s’est également donné dans le catéchisme à Morlincourt et à Noyon.
En octobre 1990, il part pour le premier Point-Cœur du Brésil. A partir de 1993, il commencera à débroussailler, enlever les barbelés, couper les souches, creuser les puits pour l’eau et faire un chemin dans un terrain qui deviendra la Fazenda, un village d’enfants. Il y restera presque dix ans et en garde de multiples souvenirs.
Une nouvelle étape commence en octobre 2002 lorsqu’il arrive en Argentine.
Parmi ses apostolats, nous pouvons mentionner les lépreux de Fidanza auprès desquels il se rend une fois par semaine, l’école Alberdi et le groupe de prière charismatique d’Oro Verde.
Dans la communauté, il assure beaucoup de bricolage, s’occupe du jardin potager et même d’une petite vigne qui produit un bon petit vin.
Mentionnons une compétence particulière pour la réparation des guitares cassées, la confection de chapelets…
Parmi ses saintes préférées, mentionnons Bernadette, Catherine Labouré, Thérèse de Lisieux, Anne-Marie Javouhey, Marie l’Égyptienne et Joséphine Bakhita.
A ces saintes, il faut ajouter deux musiciens dont il apprécie les œuvres, Bach et Beethoven.
Frère Philippe recommande de prier pour les âmes du Purgatoire.