« Le Ciel se réjouit, la terre s’étonne,
Satan fuit, l’enfer tremble, le monde paraît méprisable,
Le cœur se fond dans un Saint amour, la tiédeur disparaît,
La chair est domptée, la tristesse se dissipe,
La ferveur s’accroît, le regret d’avoir offensé Dieu se révèle,
L’espérance se grandit, l’esprit se dilate et l’amour devient plus ardent quand je dis : Ave Maria. »
Saint Bernard (1090 ou 91 - 1153)
Saint Charles Borromée (1535 - 1584)
« Je n’ai pas de meilleur secret pour connaître si une personne est de Dieu que d’examiner si elle aime à dire l’Ave Maria et le chapelet ».
Saint Louis-Marie-Grignon de Montfort (1673 - 1716)
« Le Rosaire est l’hommage le plus agréable que l’on puisse offrir à la Mère de Dieu. » … « L’AVE MARIA vaut plus que tout l’Univers ».
Saint Alphonse de Liguori (1696 - 1787)
« Un Ave bien dit fait trembler tout l’enfer ».
« Saint Dominique disait qu’il avait plus converti d’âmes par la récitation de l’Ave Maria que par tous ses sermons. »
Le saint curé d’Ars (1786 - 1859)
« Je ne savais que mon chapelet ».
Sainte Bernadette (1844 - 1866)
« Ceci est mon testament et mon héritage : aimez et faites aimer la Sainte Vierge, récitez et faites réciter le Rosaire ».
Saint Padre Pio (1887 - 1968)
Henri Lacordaire (1802-1861)
Les papes
Cinquante Papes ont écrit sur le Rosaire pour demander aux fidèles la pratique de cette dévotion. Parmi eux, citons :
- Nicolas IV (pape de 1288 à 1292) : « Le Rosaire est l’arbre de Vie qui ressuscite les morts, guérit les malades et conserve la santé à ceux qui l’ont déjà. »
- Bienheureux Urbain V (pape de 1362 à 1370) : « Chaque jour des biens immenses arrivent au peuple chrétien par le Rosaire. »
- Sixte IV (pape de 1471-1484) : « Le Rosaire est spécialement approprié pour détourner du monde les dangers qui le menacent ».
- Léon X (pape de 1513-1521) compare le Rosaire à « un mur qui arrête les malheurs prêts à fondre sur l’Église ».
- Pour Jules III (pape de 1550 à 1555), Le Rosaire est : « La gloire de l’Église Romaine ».
- Grégoire XIV (pape de 1590 à 1591) : « Le Rosaire est le moyen le plus merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce. »
- Paul V (pape de 1605 à 1621) : Le Rosaire est : « Le trésor des grâces ».
- Benoît XIII (pape 1724 à 1730) : « Le Rosaire est un remède souverain aux erreurs et aux vices ».
« On peut affirmer que, dans les familles et parmi les peuples où la pratique du Rosaire est restée en honneur comme autrefois, il n’y a pas à craindre que l’ignorance ou le poison de l’erreur détruise la foi ».
« Pour préserver ses enfants de ce grand péril de l’ignorance religieuse, l’Église ne néglige aucun des moyens que lui suggèrent sa sollicitude et sa vigilance. En bonne place parmi les aliments de la foi figure le Rosaire de Marie. Le Rosaire, en effet, suppose, avec la répétition régulière d’une prière très belle et très efficace, la méditation et la contemplation successive des principaux mystères de notre religion. Lettre encyclique sur l’excellence du Rosaire ». (Du 7 septembre 1892, Magnae dei matris ).
« Le Rosaire condense en lui tout le culte qu’on doit à Marie. Pour honorer Marie et mériter ses faveurs, il n’y a pas une meilleure prière que le Saint Rosaire. » Léon XIII (Encyclique Octobrimense ).
Le Rosaire est « une prière incomparable et d’une efficacité souveraine. » … « Il y a sans doute plusieurs moyens d’obtenir l’assistance de Marie. Cependant nous estimons que l’institution du Rosaire est le meilleur et le plus fécond. » Léon XIII (Encyclique adjuticem populi 1895).
« Pour que les supplications aient le maximum d’efficacité… recourons à Marie… par le Rosaire. » Léon XIII - 1891.
- Saint Pie X (pape de 1903 à 1914) :
« Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferais la conquête du monde ».
« C’est de toutes les prières la plus belle, la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la Très Sainte Vierge. » - Saint Pie X, Testament.
- Pie XI (pape de 1922 à 1939) : « Dites à vos prêtres qu’ils prient beaucoup. Tant que le Pape n’a pas dit son Rosaire la journée du Pape ne cesse pas. » Pie XI à S. Exc. Mgr. Richaud. « Le Rosaire est le moyen privilégié entre tous les autres, de procurer le retour au Christ des individus, des familles et des nations. » « C’est une arme très puissante pour chasser les démons ; pour conserver l’intégrité de la vie, pour acquérir plus facilement la vertu, en un mot pour obtenir la véritable paix aux hommes. ». Pie XI - (1938 Enc. Rosaire). « Comment ne pas tout espérer si nous nous servons avec exactitude et piété de cette méthode divine. »
- Dans Ingruentium malorum, Pie XII (pape de 1939 à 1958) : « Nous n’hésitons pas à affirmer de nouveau publiquement que Nous avons tant espoir dans le saint Rosaire pour guérir les maux qui affligent notre temps »… « Armons-nous du très Saint Rosaire, pour délivrer le monde de la haine qui le déchire, de l’ignorance qui l’aveugle, de l’impureté qui l’étouffe, pour édifier la civilisation de l’amour, de l’amour de Dieu et du prochain ».
- Paul VI (pape de 1963 à 1978) dans son Exhortation sur le culte marial du 02 février 1974 : « la nature évangélique du Rosaire », centré sur le mystère de l’Incarnation rédemptrice : il « a donc une orientation nettement christologique ».
« Le Jésus de chaque Ave Maria est celui même que la succession des mystères nous présente tout à tour… »,
« Ma prière préférée, parce que merveilleuse de simplicité et de profondeur ».
« Soyons assidus dans la récitation du Rosaire aussi bien dans la communauté ecclésiale que dans l’intimité de nos familles ».
Jean-Paul II (pape de 1978 à 2005) nous parle de la répétition : « La prière ne craint pas la répétition. Insister sur les mêmes questions constitue un signe d’intensité et de multiples nuances dans les sentiments, dans les pulsions intérieures, dans les liens d’affection ».
« Le Rosaire donne "le rythme de la vie humaine" pour l’harmoniser avec le rythme de la vie divine ».
Benoît XVI : « Lorsqu’on récite le rosaire, on revit des moments importants et significatifs de l’histoire du salut ; on revit les différentes étapes de la mission du Christ. Avec Marie, le cœur se tourne vers le mystère de Jésus » (..). « Que Marie nous aide à accueillir en nous la grâce qui émane de ces mystères, afin qu’à travers nous, elle puisse irriguer la société, dans les relations quotidiennes, et la purifier de toutes ces forces négatives en l’ouvrant à la nouveauté de Dieu ! »
« Lorsque le rosaire est prié avec authenticité et sans forme mécanique et superficiel, mais profondément, il apporte la paix et la réconciliation. Il contient en lui la force salvatrice du nom de Jésus, lorsqu’il est invoqué avec foi et avec amour au centre de chaque Ave Maria ». (Le samedi 3 mai 2008, en la Basilique Sainte Marie Majeure).
_ « Telle est la consigne laissée par la Vierge aussi lors de différentes apparitions. Je pense, en particulier, à celle de Fatima, survenue il y a 90 ans. Aux trois pastoureaux Lucie, Jacinthe et François, en se présentant comme « la Vierge du rosaire », elle a recommandé avec insistance de prier le rosaire tous les jours, pour obtenir la fin de la guerre. » (…). « Nous aussi, nous voulons accueillir la requête maternelle de la Vierge, en nous engageant à réciter avec foi le chapelet du rosaire pour la paix dans les familles, dans les nations, et dans le monde entier ».
« Le bien-aimé Jean-Paul II a été un grand apôtre du Rosaire : nous nous le rappelons, agenouillé, le chapelet entre les mains, plongé dans la contemplation du Christ, comme lui-même a invité à le faire avec la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae. Le Rosaire est une prière contemplative et christocentrique, inséparable de la méditation de l’Écriture Sainte. C’est la prière du chrétien qui avance dans le pèlerinage de la foi, à la suite de Jésus, précédé par Marie. Chers frères et sœurs, je voudrais vous inviter au cours de ce mois à réciter le Rosaire en famille, dans les communautés et dans les paroisses pour les intentions du Pape, pour la mission de l’Église et pour la paix dans le monde. » (Le 1er Octobre 2006).
Benoît XVI nous parle des rapports entre le Rosaire et l’Eucharistie
« Le chapelet ne s’oppose pas à la méditation de la Parole de Dieu et à la prière liturgique. Il représente même un complément naturel et idéal à la célébration eucharistique, en particulier comme préparation et comme action de grâce. Nous contemplons le Christ rencontré dans l’Évangile et dans les Sacrements avec Marie, dans les différents moments de sa vie, grâce aux mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux.
(…) Si l’Eucharistie est pour le chrétien le centre de la journée, le chapelet contribue de manière privilégiée à élargir la communion avec le Christ ». (Benoît XVI, Angélus du 16 octobre 2005)
« Nous sommes donc invités à nous laisser conduire par Marie dans cette prière antique et toujours nouvelle qui lui est particulièrement chère parce qu’elle nous conduit directement à Jésus, contemplé dans ses mystères de salut : joyeux, lumineux, douloureux, et glorieux ». Le pape voit dans le chapelet une « prière biblique, tissée d’Écriture Sainte » et qui « aide à méditer la Parole de Dieu et à assimiler la communion eucharistique, à l’exemple de Marie ». (Le 30 Octobre 2010).
Quand la Vierge Marie nous invite à prier le Rosaire
Á Fatima, le 13 juillet 1917 Marie confirme : « Je veux que l’on récite le chapelet tous les jours en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu’Elle seule peut vous secourir ». Puis le 13 septembre, la Vierge réitère sa demande de dire chaque jour le chapelet, ainsi qu’à la dernière apparition du 13 octobre : « Je suis Notre Dame du Rosaire. Que l’on continue à dire le chapelet tous les jours ! La guerre va finir et les militaires reviendront bientôt chez eux ».
Notre fondateur et la prière du Rosaire
Père Jean-Edouard LAMY (1853 – 1931) : « Il faut nous pénétrer d’une grande vérité qui n’est pas assez connue, c’est que le Chapelet est une arme puissante entre les mains d’un chrétien. La Très Sainte Vierge l’a donné pour nous fortifier dans nos devoirs de chrétiens. (…). Une âme chrétienne qui s’arme du Chapelet, c’est un soldat qui se défend contre toutes les puissances de l’enfer.
La Mère de Dieu qui a donné, dans le passé, des preuves de sa bonté si maternelle, répond à notre attente, Elle ne nous trompera pas, appuyés sur la Mère de Dieu, vous traverserez les périls sans dommage, mais non sans émoi, l’esprit de force, de piété, de sagesse, d’intelligence vous sera donné et plus vous serez fervents dans la récitation de la sublime prière de l’Ave Marie, plus l’Esprit Saint vous donnera l’amour de la prière ; et plus vous apprécierez les grâces qu’elle procure ». (Homélie du 6 Octobre 1918 à la COURNEUVE).