Le désert de Judée, les sources du Jourdain et Bethléem
La première partie du camp a conduit nos pèlerins dans les déserts du sud, celui de Judée principalement, sur les pas des patriarches et de Moïse. Une phase pendant laquelle les journées ont alterné visites, marche, baignade (dans la mer morte) et panoramas grandioses.
La pratique de « la Bible sur le terrain » (interaction entre le texte sacré et l’espace) fut une manière originale et enrichissante de s’approprier les lieux ; à force, elle permit à chacun de se familiariser avec le récit biblique dans son intégralité.
Le passage aux sources du Jourdain, où frère Charles s’immergea pour reconstituer la scène du baptême, restera mémorable ainsi que l’hôtel de Jéricho et sa piscine.
Puis nous sommes arrivés à Bethléem où nous avons participé à une veillée avec les scouts palestiniens, visité un orphelinat et médité de nuit tels les bergers sous le ciel étoilé.
Nazareth, Cana, et Le lac de Tibériade
La deuxième partie du camp nous a fait marché dans les pas du Christ en suivant l’itinéraire de sa vie publique (Nazareth, Cana, le lac de Tibériade, le mont des Béatitudes…) Les explications du guide nous ont permis de ne pas nous perdre dans les méandres historiques et archéologiques.
Des rencontres inoubliables avec une vieille religieuse clarisse libanaise familière de Charles de Foucauld et amoureuse de la France, un jeune guide passionnant ont marqué notre passage dans la ville où tout a commencé.
Jérusalem, Saint Pierre en Gallicante
Le camp se termina comme il se doit, à Jérusalem, « au sommet de ma joie ». Trois jours ont à peine suffi pour se familiariser avec la Ville sainte, ses murailles et ses ruelles, les principaux lieux saints et sites archéologiques. Évidemment, les époques et les idées se sont mélangées quelque peu mais le climat très particulier et la beauté des lieux ont parlé d’eux-mêmes, ne laissant personne indifférent.
Nous avons eu la chance de rencontrer un jeune rabbin, Aaron, qui nous a fait découvrir le judaïsme en profondeur, tordant le cou à nombre de clichés.
Une veillée finale de réconciliation et d’adoration sur le site de Saint Pierre en Gallicante, où Jésus a connu l’enfermement de la fosse profonde, fut un sommet.
Un repas final couronna ce séjour qui restera pour tous inoubliable, chacun pouvant s’exclamer dans un dernier adieu :
« Jérusalem si je t’oublie, que ma main droite m’oublie ! »